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jeudi 31 octobre 2013

10 SIGNES AVANT-COUREURS DE LA MALADIE D'ALZHEIMER

Parfois, il est difficile de distinguer les changements normaux qui se produisent avec le vieillissement et les signes de quelque chose de plus grave comme la maladie d'Alzheimer. L' Alzheimer's Association a établi une liste de 10 signes précurseurs de la maladie d'Alzheimer :

La perte de mémoire qui perturbe la vie quotidienne
Un des signes les plus courants de la maladie d'Alzheimer est la perte de mémoire, en particulier oublier informations récemment appris. Elle inclue aussi l'oubli des dates importantes ou des événements.

Les défis de la planification ou la résolution de problèmes
Certaines personnes peuvent ressentir des changements dans leur capacité à développer et suivre un régime ou de travailler avec des nombres. Elles peuvent avoir du mal à suivre une recette familière ou garder la trace des factures mensuelles, avoir des difficultés à se concentrer et à prendre beaucoup plus de temps à faire des choses qu'ils ne le faisaient auparavant.

La difficulté à remplir les tâches familières à la maison , au travail ou aux loisirs
Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ont souvent du mal à effectuer des tâches quotidiennes. Parfois, les gens peuvent avoir du mal à conduire jusqu'à un endroit familier, gestion d'un budget au travail ou à se rappeler les règles d'un jeu favori .

Confusion avec le temps ou le lieu
Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer peuvent perdre la trace des dates, les saisons et le passage du temps. Elles peuvent parfois oublier où ils sont et comment ils sont arrivés là .

Difficulté à comprendre des images visuelles et les relations spatiales
Pour certaines personnes, ayant des problèmes de vision est un signe de la maladie d'Alzheimer. Elles peuvent avoir des difficultés à lire, à évaluer les distances et déterminer la couleur ou le contraste. Concernant les perceptions, elles peuvent se regarder dans un miroir et penser qu'il y a quelqu'un d'autre dans la salle.

De nouveaux problèmes avec des mots en parlant ou en écrivant
Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer peuvent avoir des difficultés à suivre ou rejoindre une conversation, s'arrêtant au milieu d'une conversation et n'ont aucune idée de la façon de poursuivre ou elles peuvent se répéter. Ils peuvent avoir du mal avec le vocabulaire, ont des difficultés à trouver le mot juste ou appeler les choses par le mauvais nom. 

Objets égarés et perdre la capacité de retracer les étapes
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer rangera les objets dans des lieux insolites. elle peut perdre des choses et est incapable de revenir sur ses pas et les retrouver. Parfois, pouvant accuser les autres de les voler. Ceci peut se produire plus fréquemment au fil du temps .

Perte de la capacité de juger
Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer peuvent éprouver de grandes difficultés à prendre des décisions. Pouvant devenir insouciant, n'accordent pas d'importance à leur vêtement.

Retrait des activités sociales
Une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer peut commencer à se retirer de loisirs, activités sociales, des projets de travail ou le sport. Pouvant éviter d'être sociale en raison des changements vécus .

Des changements d'humeur et de la personnalité
Les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer peuvent éprouver des troubles de la personnalité. Devenant confus, soupçonneux, déprimé, craintif ou anxieux . 


Dyemy Dumerjuste
Source :

MayoClinic - The Alzheimer Blog : 10 warning signs of Alzheimer's By Angela Lunde. Disponible en ligne : http://www.mayoclinic.com/health/warning-signs-of-alzheimers/MY01036 Consulté le 31 octobre 2013

REDUIRE VOS RISQUES D'ATTRAPER LE VIH ET LES AUTRES IST


source : AIDS.gov

Le VIH peut se transmettre par contact sexuel non protégé avec une personne séropositive. Plusieurs stratégies permettent  de réduire les risques de transmission :

  • Abstinence sexuelle : Ne pas avoir des relations sexuelles. Le sexe ( anal, oral ou vaginal) est le principal moyen de transmission du VIH. Si vous n'avez pas de contact sexuel, vous n’êtes pas a risque d'attraper l'infection au VIH.
  • Fidélité : avoir un (e) seul (e) partenaire sexuel (le) Avoir un seul partenaire sexuel réduit le risque de contracter le VIH, mais la monogamie ne vous protégera pas complètement, sauf si vous êtes sûr que vous et votre partenaire n'êtes pas infecté par le VIH.
  • Dépistage : Faites vous dépister régulièrement. Connaissant votre propre statut est important pour votre santé et celle de votre partenaire. Parler de votre statut sérologique peut être difficile, mais il est important de commencer la discussion AVANT vous avez des relations sexuelles .
Questions à poser à votre partenaire :
  • Avez-vous déjà eu un test de dépistage du VIH?
  • À quand remonte le dernier test?
  • Quel était les résultats de votre test?
Si vous avez plus d'un partenaire sexuel, le CDC recommande que vous vous faites tester pour le VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles (IST ) tous les 3-6 mois .

L'utilisation correcte et régulière des préservatifs réduit les risques de contracter le VIH ou d'autres IST, vous devez utiliser un nouveau préservatif à chaque rapport sexuel anal ou vaginal. Vous devez également utiliser un préservatif correctement, pour les empêcher de glisser ou de tomber .
Les préservatifs en latex sont très efficaces contre le VIH, si vous êtes allergique au latex, vous pouvez utiliser  des préservatifs en polyuréthane ou poly-isoprène.
L'utilisation de lubrifiants à base d'huile (comme la vaseline, lotion pour les mains, ou de l'huile de cuisson) endommage les condoms et les rend moins efficaces.

Les préservatifs masculins et féminins vous protègent contre le VIH et les autres IST. Les condoms ne procurent pas une protection à 100% contre toutes les IST. Vous pouvez contracter l'herpès par contact avec une lésion cutanée de votre partenaire, même si l'un d'entre vous porte un préservatif. Mais les préservatifs réduisent le risque d'infection, même pour ces types d'IST .

Les préservatifs avec le spermicide nonoxynol-9 ne vous protègent pas contre les IST / VIH . Le nonoxynol-9 (N9) irrite les parois rectales et vaginales, ce qui augmente le risque d' infection par le VIH si des liquides organiques infectés entrent en contact avec les parois. 

Dyemy Dumerjuste

Source :
AIDS. Sexual risk Factors. Disponible en ligne : http://aids.gov/hiv-aids-basics/prevention/reduce-your-risk/sexual-risk-factors/?s_CID=tw_STD0131905 Consulté le 31/10/13

lundi 9 septembre 2013

Vecteurs et maladies à transmission vectorielle: de quoi s'agit-il?

Tiré des Campagnes mondiales de santé publique de l'OMS

Vecteurs et maladies à transmission vectorielle: de quoi s'agit-il?

Les vecteurs sont des organismes qui transmettent des agents pathogènes ou des parasites d’un sujet (ou d’un animal) infecté à un autre. Les maladies à transmission vectorielle sont provoquées par ces agents pathogènes ou parasites dans la population humaine. On les trouve le plus souvent dans les régions tropicales et dans les endroits où l’accès à l’eau potable et aux systèmes d’assainissement pose problème.
Parmi ces maladies à transmission vectorielle, le paludisme est celle qui fait le plus de victimes et, selon les estimations, il a été responsable de 660 000 décès en 2010, pour la plupart des enfants africains. En revanche, la maladie à transmission vectorielle s’étendant le plus rapidement dans le monde est la dengue, dont l’incidence a été multipliée par 30 au cours des 50 dernières années.
La mondialisation du commerce et des voyages, et les problèmes environnementaux, comme le changement climatique et l’urbanisation, ont des conséquences sur la transmission de ces maladies, en les faisant apparaître dans des pays où elles étaient auparavant inconnues.
Ces dernières années, les engagements renouvelés pris par les ministères de la santé, les initiatives régionales et mondiales de santé – avec l’appui de fondations, d’organisations non gouvernementales, du secteur privé et de la communauté scientifique – ont contribué à faire baisser l’incidence et les taux de mortalité pour certaines maladies à transmission vectorielle.
La Journée mondiale de la Santé 2014 braquera les projecteurs sur certains des vecteurs les plus courants, comme les moustiques, les phlébotomes, les tiques et les gastéropodes, qui transmettent un grand nombre de parasites et d’agents pathogènes à l’homme et à l’animal.

Par exemple, outre le paludisme et la dengue, les moustiques transmettent aussi la filariose lymphatique, le chikungunya, l’encéphalite japonaise et la fièvre jaune.

SOURCE :

Organisation Mondiale de la Santé. Campagnes mondiales de santé publique de l'OMS. Disponible en ligne : http://www.who.int/campaigns/world-health-day/2014/event/fr/index.html Consulté Le 9/9/2013

dimanche 14 avril 2013

TUBERCULOSE MAMMAIRE


Tirée de Info-Chir 
Revue Haïtienne de Chirurgie et d'anesthésiologie. Vol 2 # 10, Mars 2013

*Edouard BONTEMPS, MD, **Louis-Franck TELEMAQUE, MD,Décembre 2012
* Chirurgie générale **Chirurgie générale
Définition : La tuberculose mammaire (TM), « tumeur mammaire froide » (Ashley Cooper, 1829) est due à la contamination de la glande mammaire par le mycobacterium tuberculosis (MT), chez la femme en période d’activité génitale. On connait deux (2) souches pour l’homme: la bovine et l’humaine.
Épidémiologie : Est-ce le diagnostic qui se pose rarement ou est-elle réellement rare 1,2,3? Ceci pourrait s’expliquer par la notable résistance du tissue mammaire au MT 2. L’incidence varie de moins de 0.1% des pathologies du sein (Western countries) à 3 à 4.5% (Inde). Le lait de vache a été pointé du doigt comme agent vecteur de la tuberculose …N’en serait-il pas de même pour le lait maternel? Les voies de contamination sont hématogène (TB pulmonaire), lymphatique (+ fréquent), canalaire, par contiguïté et par voie directe 1.
Pathologie : Le Mycobacterium est une bactérie ayant la forme de bâtonnet qui ne produit pas de toxine reconnue. Les critères histologiques évoquant une tuberculose mammaire sont la présence de follicules épithélo-giganto cellulaires entourant des plages de fibrose et de nécrose caséeuse 1. La TM a été classifiée en trois catégories par Tewari & Shukla 2 en mastite nodulo caséeuse, mastite disséminée/confluente et abcès mammaire. La lésion initiale, appelée tubercule, subira en son centre une nécrose caséeuse.
Diagnostic : La diversité des formes cliniques, la fréquence des formes pseudotumorales rendent le diagnostic difficile et supporte un diagnostic différentiel large 2, 3. Le diagnostic de mastite tuberculeuse doit être suspecté devant des abcès mammaires récidivants notamment chez des femmes vivant en zones d’endémie 1, 2, 3. Les aspects échographiques et mammographiques se caractérisent par leur caractère variable et non spécifique, nécessitant une vérification histologique (ACR4) 1. Le diagnostic positif est histologique. La recherche de bacille se fait dans le produit d’une cytoponction, d’une biopsie ou dans les sécrétions venant d’une fistule mammaire 1.
Traitement : Il est médical, consistant en l’administration des drogues anti TB pulmonaires associé à la chirurgie, dévoué à l’incision et/ou excision des abcès.

REFERENCES :
1-E. Daoud, H. Fourati, R. Ghariani, Y. Guermazi, Ch. Marrekchi *, K. Ben Mahfoudh, and all, Approche diagnostique de la tuberculose mammaire: à propos de 8 cas, Service d’imagerie médicale, CHU H.Bourguiba de Sfax.
2- B. Borens-fefer1, c. Engohan-aloghe3, j.c. noël3, ph. Simon2, d. Bucella2, r. Boutemy1, Primary mammary tuberculosis presenting as a voluminous Abscess, , jbr–btr, 2008, 91: 54-57.
3- H. Ben Brahim, C. Loussaief, A hadded and all, La mastite Tuberculeuse, etude de 15 cas, Service de maladies Infectieuses, EPS, Fattouma Bourgiba, Monastir, Tunisie, REv Tun Infectiol, Juillet 2008, Vol 2 No 3, 31-34

vendredi 15 mars 2013

Pneumonie - Pneumonia


Source : National Heart, Lung and Blood Institute

La pneumonie se définit généralement comme une inflammation du parenchyme pulmonaire avec consolidation et remplissage des espaces alvéolaires par des cellules inflammatoires, d’exsudat et de la fibrine.[1]
Selon l’OMS, elle se définit comme une infection respiratoire aiguë affectant les poumons. Elle est la première cause de mortalité chez l’enfant, responsable de 1,2 million de décès annuellement chez les moins de 5 ans. Tous les pays du monde sont concernés, mais sa prévalence est plus forte en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne.[2]
Sur le plan radiologique, on distingue la pneumonie lobaire, la pneumonie multifocale et la pneumonie interstitielle. La pneumonie lobaire concerne un lobe du poumon, elle touche surtout les sujets immunodéprimés. La pneumonie interstitielle peut concerner la totalité des voies respiratoires inférieures, elle est souvent d’origine inconnue.
On classe aussi la pneumonie en fonction de son origine, on distingue :
La pneumonie acquise dans la communauté qui est l'une des infections les plus courantes rencontrées en clinique. Elle survient chez des gens en dehors du milieu hospitalier ou 48 heures après avoir été admise en milieu hospitalier. Elle est une cause majeure de mortalité dans le monde entier. Les germes les plus courants sont Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae et Moraxella catarrhalis ; ces 3 agents pathogènes sont responsables d’environ 85% des cas.[3]
La pneumonie acquise en milieu hospitalier est encore appelée pneumonie nosocomiale ; elle se développe chez des patients déjà fragilisés admis pour plus de 48 heures en milieu hospitalier.
Un grand nombre d’agent infectieux peuvent causer la pneumonie. Ils peuvent être des bactéries, des virus ou des champignons. Les germes varient en fonction de l’état du système immunitaire de l’hôte. Les petits enfants, les immunodéprimés, les vieillards, … sont très sensibles aux infections pulmonaires. L’agent pathogène le plus souvent à l’origine de la pneumonie bactérienne chez l’enfant est le streptococcus pneumoniae ; Haemophilus influenzae type b (Hib) est la deuxième bactérie la plus courante à l’origine de pneumonies; le virus respiratoire syncytial (VRS) est l'agent pathogène le plus fréquent en cas de pneumonie virale ; Pneumocystis jirovechi est une cause majeure de pneumonie chez l’enfant de moins de six mois infecté par le VIH/sida. Il est responsable d’au moins un quart des décès chez les nourrissons séropositifs.


RAPPEL SUR LES VOIES RESPIRATOIRES
Les voies aériennes se divisent en :
Voies aériennes supérieures comprenant : Nez, pharynx, larynx qui assurent la conduction de l’air.
Voies aériennes inférieures : Trachée, bronches, bronchioles terminales, bronchioles respiratoires qui assurent la conduction et la transition ; et les sacs alvéolaires qui assurent les échanges.[5]
Tout ce système bien établi assure le transport de l’oxygène jusqu’au site d’échange où il sera capté et transporté par les globules rouges aux différents organes. Les globules rouges au retour transportent le gaz carbonique.
Dans les cas de pneumonie, il y a atteinte des structures qui assurent les échanges gazeuses ce qui met en danger la vie du patient.

MÉCANISMES PHYSIOPATHOLOGIQUES
La pneumonie se développe lorsque des agents pathogènes atteignent les poumons et que les défenses de l’hôte sont dépassées par la virulence du germe.[6] Les germes causant la pneumonie peuvent se transmettre par l’inhalation de particules infectées provenant d’autres personnes, d’animaux, ou de l’environnement[7]. Chez l’enfant, elle est aussi due à l’inhalation de germes déjà présents dans le nez ou la gorge.
Les agents pathogènes ont des stratégies diverses pour atteindre les poumons. M. pneumoniae s’attache à l’épithélium respiratoire, inhibe l’action des cils provoquant une destruction cellulaire entraînant inflammation et obstruction des voies respiratoires. S. pneumoniae provoque un œdème local entraînant prolifération et propagation dans les zones adjacentes d’où une pneumonie lobaire. Le Streptocoque du Groupe A provoque une infection diffuse avec pneumonie interstitielle et nécrose de la muqueuse tracheo-bronchique avec formation d’exsudat, œdème, hémorragie, …[8]

CLINIQUE       
Les manifestations cliniques de la pneumonie peuvent varier en fonction du germe en cause. Cependant, un début soudain et une évolution rapide sont caractéristiques d’une pneumonie bactérienne. La toux, la dyspnée, la fièvre, les douleurs thoraciques, l’intolérance à l’effort, … témoignent d’une atteinte pulmonaire. Une toux persistante depuis plus de 3 semaines accompagnée de fièvre, de perte de poids, certaines fois d’hémoptysie … doit faire penser à une tuberculose pulmonaire    
De nombreux paramètres entrent en ligne de compte pour diagnostiquer la pneumonie. Un hémogramme, une culture des expectorations, une radiographie du thorax sont très utiles au diagnostic ; aussi dans certains cas, une PPD peut se révéler nécessaire au diagnostic. Cependant, la clinique reste incontournable pour le diagnostic ; la palpation et l’auscultation fournissent des éléments précieux.    

TRAITEMENT
La prise en charge d’une pneumonie varie en fonction du germe en cause et de l’immunité du patient. Elle peut se faire en ambulatoire par l’administration d’antibiotiques couvrant les potentiels germes en cause.
Tenant compte de la classification qu’on a présentée ci-dessus, dans les cas de pneumonie communautaire, l’amoxicilline est le médicament de premier choix ; les céphalosporines de 2ème ou de 3ème génération constituent les alternatives à l’amoxicilline.
Dans les cas de pneumonie chez les enfants en âge scolaire, les macrolides (Azithromycine, Doxycycline, …) constituent les médicaments de choix.
Chez les patients hospitalisés, la prise en charge de la pneumonie se fait par l’association de céphalosporine de 3ème génération et d’un macrolide.
Chez les enfants toxiques, on utilise vancomycine (particulièrement dans les régions où il y a une forte prévalence des pneumocoques résistants à la pénicilline et des S. aureus résistant à la méthicilline) associée à une céphalosporine de 2ème ou de 3ème génération.

COMPLICATIONS
Une infection aux poumons qui n’est pas traitée peut causer divers autres troubles, pouvant aller d’une infection généralisée à la mort. Parmi les complications, notons :
  • Effusion pleurale : Accumulation excessive de liquide dans la cavité pleurale
  • Empyème : Collection de pus dans la cavité pleurale
  • Pneumatocèle : Cavité aérique limitée sans paroi propre
  • Abcès pulmonaire
  • Hypertension pulmonaire persistante chez le nouveau-né
  • Obstruction des voies respiratoires par des sécrétions
  • Bactériémie : Propagation des bactéries dans tout l’organisme
  • Maladies pulmonaires chroniques


PREVENTION
L’OMS et l’UNICEF préconise la protection des enfants contre la pneumonie (par le biais de l’allaitement au sein exclusif, du lavage des mains et de la réduction de la pollution de l’air intérieur) et aussi à l’aide de la vaccination.

Important : Si votre enfant présente de la toux, de la fièvre, de la dyspnée, rendez-vous chez votre médecin en urgence.
La dyspnée :
Chez l'enfant de 2 mois à 12 mois : 50 respirations par minute ou plus
Chez l'enfant de 12 mois à 5 ans : 40 respirations par minute ou plus

Dyemy Dumerjuste
DIV-FMSS-UNDH
Twitter: @DyemyMD



[1] Stedman's Medical Dictionary. 27th ed. Baltimore, Md: Lippincott, Williams and Wilkins; 2003.
[3] Howard LS, Sillis M, Pasteur MC, Kamath AV, Harrison BD. Microbiological profile of community-acquired pneumonia in adults over the last 20 years. J Infect. Feb 2005;50(2):107-13. [Medline].
[4] Bergelson J et Al. Pediatric infectious diseases – The requisites in pediatrics. Mosby. 2008. P 118 – 126
[5] https://facmed.univ-rennes1.fr/wkf/stock/RENNES20111012090736lerumeurMecanique_ventilatoire_2011-12_1ere_partie.pdf
[6] Alcón, Amalia, et al. "Pathophysiology of pneumonia." Nosocomial Pneumonia: Strategies for Management (2008): 63.
[7] Wardlaw, Tessa M., Emily White Johansson, and Matthew J. Hodge.Pneumonia: the forgotten killer of children. United Nations Publications, 2006.
[8] Richard E. Nelson Textbook of pediatrics. 17th Ed. W.B Saunders. 2003

mercredi 20 février 2013

ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL



L’accident vasculaire cérébral (AVC) est, selon la définition internationale de l’OMS « un déficit brutal d’une fonction cérébrale focale sans autre cause apparente qu’une cause vasculaire »[i]

Tout AVC comporte, d’une part, une lésion cérébrale responsable d’un déficit neurologique et, d’autre part, une lésion vasculaire sous-jacente qui est la cause immédiate de l’accident et qui en explique la soudaineté.
Contrairement à ce que pourrait laisser entendre le terme AVC, il ne s’agit pas d’un «Accident » mais d’une complication brutale d’une maladie cardiaque ou vasculaire évoluant parfois depuis des années.

La mesure de l’incidence annuelle des AVC, définie comme le nombre de nouveaux cas survenant au cours d’une année. À travers le monde, ce sont 16 millions de nouveaux cas qui sont observés chaque année, responsables de 5,7 millions de décès[ii]. Des disparités d’incidence annuelle des AVC ont été mises en évidence, celle-ci variant de 113 à 410 cas/100 000 personnes/an. (Figure 1)

Disparités internationales d’incidence annuelle des ACV. Données recueillir à partir de registre de la population de 1985 à 2006 [iii]
                                                                                                                                                                 
L’AVC se divise en 2 grands groupes étiologiques que sont l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique.
Cette distinction est essentielle à la prise en charge initiale et ultérieure de l’AVC et a été permise par l’avènement de l’imagerie cérébrale (scanner et IRM).
Cette dernière a révolutionné la prise en charge en permettant la mise en place de traitements spécifiques à chaque sous-type.
Une classification en 4 sous-types différencie :
L’accident ischémique constitué (AIC) et transitoire (AIT) parmi les AVC ischémiques (AVCI)
L’hématome parenchymateux cérébral (HC) et l’hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) parmi les AVC hémorragiques (AVCH).

Suite à une l’AVC, le débit sanguin dans le cerveau diminue.
Si le débit de sang diminue de moitié dans une région du cerveau, celle-ci ne sera plus à même de fonctionner correctement. Une cellule du cerveau peut survivre avec jusqu’à 20% du débit sanguin normal. Si l’irrigation sanguine s’améliore, la zone endommagée peut se rétablir. En dessous de 20%, des dommages irréversibles au cerveau apparaissent.
Les conséquences de l’AVC dépendent de la zone du cerveau atteinte et de l’étendue de la lésion. L’état de santé général du patient influence également les conséquences que le patient aura à subir.
Près de la moitié des AVC connaissent une issue fatale et près d’une personne atteinte sur trois restent handicapés.
Ainsi, une AVC dans l’hémisphère droit entraîne souvent la paralysie du bras ou de la jambe gauche, ou de la partie gauche du visage.
Outre les manifestations physiques, on observe encore des troubles cognitifs et de la perception, pouvant entraîner des incapacités à comprendre, voir, sentir, parler, faire des projets, lire, compter, faire un puzzle, exprimer ses émotions...
Il faut cependant savoir que chaque individu n’est pas touché par tous les symptômes avec la même gravité, de même, la classification des conséquences par hémisphère n’est pas toujours aussi évidente.

CONSEQUENCES GENERALES
·        Paralysie
·        Incontinence
·        Troubles de la mémoire
·        Perte de la vision
·        Difficulté à accomplir certains gestes
·        Instabilité émotionnelle
·        Perte de l’estime de soi
·        Fatigue permanente
·        Sentiment de frustration
·        Perte d’intérêt

CONSEQUENCES SPECIFIQUES D’UNE ATTAQUE DANS L’HEMISPHERE DROIT

·     Paralysie du côté gauche du corps
·     Perte du champ de vision du côté gauche de chaque œil
·     Absence de réaction face aux personnes ou aux choses se trouvant à la gauche du corps ou tendance à négliger le côté gauche
·     Elocution peu claire
·     Surestimation de ses propres capacités
·     Comportement impulsif et pressé
·     Perte d’initiative
·      Modification de la notion du temps.

CONSÉQUENCES SPÉCIFIQUES D’UNE ATTAQUE DANS L’HEMISPHeRE GAUCHE
         
·        Paralysie du côté droit du corps
·        Difficultés d’élocution et/ou élocution peu claire
·        Difficultés à concevoir ou comprendre les mots et les phrases
·        Perte du champ de vision du côté droit de chaque œil
·        Absence de réaction face aux personnes ou aux choses se trouvant à la droite du corps ou tendance à négliger le côté droit
·        Comportement lent et incertain
Le sexe masculin n’apparaît pas comme un facteur majeur dans la survenue d’un AVC contrairement à la pathologie coronarienne. L’incidence des AVC est toutefois plus élevée chez l’homme que chez la femme. Néanmoins, du fait de l’espérance de vie supérieure chez les femmes, le nombre absolu d’AVC est plus important chez les femmes que chez les hommes. Cependant  L’hypertension artérielle (HTA) représente le facteur de risque le plus fréquemment retrouvé chez les patients victimes d’un AVC[iv].
L’accident vasculaire cérébral est un événement morbide grave qui atteint le plus souvent atteint les  personnes de plus de 45 ans. S’il représente un drame personnel, il exige une prise en charge pertinente réunissant sur un site de soins la conjonction de compétences multidisciplinaires et l’adéquation de l’état clinique avec ce type de prise en charge.
L’enjeu de santé publique consiste à mettre en œuvre une stratégie thérapeutique raisonnée la plus précoce possible réunissant médecins et soignants.

Si w konn yon moun fè tansyon wo, li tonbe devan'w e l' prezante siy ak sentom nou sot dekri yo, rele vit vit 116

Saint Val Max Bond
D4-FMSS-UNDH



[i] WHO STEP Stroke Manual : The WHO STEPwise approach to Stroke Surveillance – World Health Organization, 2005

[ii] Strong K, Mathers C, Bonita R. Preventing stroke: saving lives around the world. Lancet Neurol 2007; 6 : 182–7

[iii] Béjot Y, Touzé E, Osseby GV, Giroud M. Épidémiologie descriptive. In : Bousser MG, Mas JL, eds. Accidents vasculaires cérébraux. Paris : Doin, 2009

[iv] Lewington S, Clarke R, Qizilbash N, et al. Age-specific relevance of usual blood pressure to vascular mortality: a meta-analysis of individual data for one million adults in 61 prospective studies. Lancet 2002; 360 : 1903–13.