Aussi
réel qu’il puisse l’être, le réveil est l’instant magique qui en toute
circonstance, puisse dessiner les grandes lignes de votre humeur de la journée.
Cet instant, routinière de nature peut être enjolivé par un bon petit déjeuner,
une bonne bouffé d’air frais pour compléter le regain d’énergie salutaire
procuré par la nuit. Mais pour certains, pour achever cette frénétique
peinture, une bonne dose d’insuline est nécessaire. Eh oui, cet élixir s’est
depuis peu taillé une place de choix dans le quotidien de plus de 30 millions
de personnes à travers le monde. Ce précieux médicament qui s’injecte par la
peau doit sa concoction à Frederick Grant Banting et Charles Best. Ces derniers
ont vu leur travail amélioré par J. B. Collip, le rendant pur et utilisable à
des fins thérapeutiques. Ainsi, depuis près de 80 ans l’insuline est un élément
incontournable de l’arsenal de lutte contre ce trouble métabolique qu'est le
diabète.
Avant
de se plonger dans les sinueux détails de la physiopathologie et du traitement de
cette maladie, portons un regard sur les données épidémiologiques mondiales.
Selon l’OMS, il y a 346 millions de diabétiques dans le monde. En Haïti, ils
sont plus de 300.000 à en souffrir et des milliers d’autres qui ignorent leur
maladie. Aux Etats-Unis, les chiffres avoisinent les 26 millions. En 2004, le
diabète a été l’égorgeur de 3.4 millions de gens dans le monde, et 80% de ces
trépassés ont vécu dans des pays en voie de développement. Et si nous nous
accentuons sur des différentes tranches d’âge, nous dirons que la prévalence
pour un âge inférieur a 50 ans serait de 1 a 2%, pour un âge situé au delà de
60 ans, nous comptons 10%, et 20% pour ceux ayant plus de 70 ans. Selon une étude
réalisée en France concernant la période allant de 2007 à 2010, 76,1% des
diabétiques auraient le type 2 (étude Entered). Haïti n’étant guère épargné de
ce fléau, a aussi fait l’objet d’étude de la sorte. La dernière en date, baptisée
PREDIAH (2006), est celle commanditée par la FHADIMAC, publiée dans le
« Diabetes and Metabolism journal ». Elle s’est penchée sur les
anomalies de la tolérance glucidique ainsi que les autres facteurs de risque
cardiovasculaires en Haïti. Réalisée dans la région métropolitaine de
Port-au-Prince avec un taux de réponse de 69%, L’étude relate donc une prévalence
à 4.8% chez l’homme et 8.9% chez la femme (après ajustement de l’âge).
Comment
devient-on diabétique ? Tout porte à croire que cette pathologie a priori
est le fruit d’une diète alimentaire mal conduite, mais il y a toute une
pléiade de situations complices dans l’avènement de ce mal tant chez les
enfants que chez les adultes. Le diabète de type 1 est par défaut une maladie
juvénile. Pour sa part, il ne représente que moins de 20% de la totalité des
diabétiques à travers le monde. Aussi reconnu sous le vocable de diabète
insulino-dépendant(DID), est la conséquence d’une destruction des cellules Bêta
des îlots de Langerhans, ces petites cellules magiques productrices de
l’insuline. La cause d’une telle destruction s’explique par des phénomènes
auto-immuns, mettant en jeu des auto-anticorps qui témoignent une redevance a
des facteurs génétiques. L’expression d’une telle affection passe par une
polyphagie, une polyurie, une polydipsie, une fatigue intense pour ne citer que
cela, et le remède à ces méfaits restent l’insuline.
Le type 2 par contre se rencontre
majoritairement chez les plus de 25 ans. Il s’identifie à une résistance à
l’insuline et une carence relative de sécrétion d’insuline, ainsi qu'une apoptose avancée des cellules Beta (l’une ou l’autre de ces deux
caractéristiques pouvant dominer à un degré variable). Ce diabète peut en outre
s’immiscer dans un syndrome métabolique connu aussi sous le nom de syndrome X
ou l’obésité androïde est sévèrement incriminée. Son traitement passe par les antidiabétiques
oraux et dans les cas avancés peut nécessiter l’adjonction d’insuline.
Nous
dénombrons plusieurs autres types de diabète comme la forme gestationnelle ou
encore le MODY. L’origine médicamenteuse ou même infectieuse (rubéole congénitale,
CMV) n’est pas écartée pour certaines manifestations intéressant la glycémie.
Apres
ce tremplin dédié a l’avènement et aux manifestations de la maladie diabétique,
penchons nous sur les différents techniques et suivis élaborés dans le cadre du
traitement de ce trouble. Aborder la question de thérapeutique pour le diabète
est une réalité qui recèle de perspicacité et d’intrépidité à nulle autre
pareille. Pour mieux dire, le diabète se veut une maladie qui se charge de
forger dans l’ordre du naturel, un comportement disciplinaire inflexible, bien
conduit, destiné à éconduire ces véritables cerbères géniteurs des différentes
complications conduisant le plus souvent au trépas. Ce traitement est donc un
compromis entre la prévention des complications aiguës ou chroniques et la qualité
de vie du patient.
Somme
toute, la survie ou plutôt la nouvelle vie d’un diabétique s’articule autour de
trois principes consistant à l’équilibration la glycémie, au discernement et à
la conjuration des complications, et à la rigueur et constance d’un suivi multidisciplinaire.
Cette compensation glycémique passera par les règles hygiéno-diététiques, l’éducation
du patient et le traitement médicamenteux ou invasif.
Nous
n’allons pas nous évertuer à décrire de manière fidèle et exhaustive, ces méthodes
qui pour certains ont fait couler beaucoup d’encres et pour d’autres engloutis
des millions en dépense, mais nous soulignerons la discipline et les
contraintes qui se retrouvent sur la voie du traitement surtout pour les
diabétiques haïtiens.
Tout
d’abord, le diabétique au lendemain du diagnostic de sa maladie se voit dans
l’obligation de modifier sa diète alimentaire. Il est peut être aisé à un petit
homme assez menu, aux habitudes alimentaires assez légères de modifier sa diète
pour des circonstances particulières mais cette besogne pourrait s’alourdir
pour quelqu’un faisant au moins 250 livres avec un tour de taille avoisinant
les 120 centimètres… bref juste pour mettre l’emphase sur l’importance d’une
alimentation équilibrée car il est au summum de l’avenir d’une telle
pathologie. Ainsi, les règles hygiéno-diététiques permettent d’équilibrer la
glycémie, du même coup de prévenir la survenue des complications et de
favoriser le suivi au long cours.
Du point de vue énergétique,
l’alimentation du patient diabétique s’adapte au poids, à l’âge et à l’activité physique En moyenne, l’apport glucidique vaut 55% de la ration alimentaire et
elle proscrit les aliments à index glycémique élevé. Celle des lipides est estimée
à 30% en ayant soin de privilégier les acides gras insaturés et les oméga-3.
L’apport journalier en cholestérol est inférieur à 300mg/jour. Les protides se
consomment à 15% par jour. Le respect des rations proposées doit par ailleurs
se coupler naturellement au respect des horaires pour les repas.
L’activité
physique, même pour un organisme bien portant, est salutaire. Pour le diabétique, s’adonner à quelques moments d’exercices
physiques journaliers peut procurer des bienfaits inouïs tant pour la santé
que pour l’avenir de sa pathologie. Lors d’une campagne antidiabétique
organisée par la FHADIMAC pour la commémoration de la journée consacrée aux
personnes atteintes de cette maladie, l’équipe organisatrice s’est payé le luxe
d’une petite démonstration avec les participants. Un échantillon d’une trentaine
de personnes diabétiques, après 15 minutes de marche, se sont émerveillées de
voir leur chiffre de glycémie se diminuer considérablement. Donc, 3 séances de
marche par jour suffisent pour faire diminuer les besoins en insuline de
l’organisme. Toutefois ces activités doivent être prescrites et régulées par un
praticien car elles peuvent être une arme à double tranchant à cause des
accidents cardio-vasculaires et des crises d’hypoglycémie qu’elles peuvent
engendrer, pour ne citer que cela.
L’utilisation
des molécules a toujours été du dernier recours dans la lutte anti diabétique.
Cette précaution dégage toute sa légitimité quand nous abordons les différents
effets secondaires des ADO (antidiabétiques oraux) contribuant définitivement à
mettre au repos le pancréas. C'est dans cette optique que le schéma thérapeutique standard place les ADO en deuxième intention, après l'échec des règles
hygiéno-diététiques. En Haïti, étant donné que les médecins se heurtent
constamment aux négligences des patients par rapport à ces mesures salvatrices,
ils sont souvent contraints à administrer les médicaments en tandem avec les
mesures d'hygiènes et diététiques. Le diabète de type 2 vu son mécanisme d'avènement,
à savoir l'insulinoresistance et la diminution de la sécrétion d'insuline,
dispose d’un éventail de molécules. Jusqu'à date comme insulinosensibilisateurs
nous connaissons les biguanides, notre fameux metformine. Les
insulinosecreteurs sont les sulfamides, les glinides, les inhibiteurs de la
dipeptidyl-peptidase-4 (DPP4) et les agonistes du GLP-1. L’insuline est
utilisée à une phase tardive de la maladie quand les molécules n’auront plus
d’effet.
Le
diabète de type 1 fait montre de la même rigueur pour les mesures hygieno-diététiques,
mais la molécule thérapeutique reste l’insuline. Cette dernière, dans la
recherche d’une forme d’utilisation efficiente, se voit divisée en plusieurs
types, comme la forme retard, intermédiaire, rapide ou ultra rapide. Toute une éducation
est nécessaire pour l’adjonction de ces médicaments car elle également, peut être
source de pépins assez gênants (lipodystrophie...).
Loin
de prétendre vous inculquer les différentes méthodes thérapeutiques du diabète,
cette longue digression a voulu précisément toucher l’aspect rigoureux que réclame
une telle pathologie. Mais comme on peut le prétendre tous, une telle constance
de traitement se verra toujours limité a l’aspect économique de la question. Sachant
qu’une boite de metformine de 850mg peut coûter jusqu'à 800 gourdes et que
celle-ci s’épuise au bout de 15 jours et sachant que la prévalence de la
maladie avoisine en moyenne 6% sur le territoire, avec une population
majoritairement démunie, il n’est pas étonnant de constater que les
complications a court ou a long terme se veulent souvent des chemins tout
tracés vers la tombe même pour des patients éduqués. Ce sont la de tels soucis qui
même dans l’espace d’un cillement, hantent tout individu auquel son statut de diabétique
vient tout juste d’être mis à découvert. Ce nouvel état qui le distinguera définitivement
du plus commun des mortels : être diabétique c’est renaître de discipline
et d’intrépidité sans pareil.
Roody Ménager
D4-FMSS/UNDH
RÉFÉRENCES
- Anne Fagot-Campagna, Isabelle Romon, Sandrine Fosse, Candice Roudier, Prévalence et incidence du diabète, et mortalité liée au diabète en France Synthèse épidémiologique, Institut de veille sanitaire. Novembre 2010. 12 p
- Fischer-Ghanassia Patricia, Ghanassia Edouard. Endocrinologie nutrition 6ème éd. Paris : Vernazobres-Grego 2012, 512 p
- Pr. Gerard Reach. Les diabètes en perspectives comprendre pour traiter. 63 p
- Professeur Charles Caulin. Vidal Recos recommandations pratiques 4ème éd. Paris : Flammarion, 2012, 2022 p
- G. Herold. Medecine interne le guide de l’interne. 4ème éd. Allemagne : De Boeck Université, 2012, 953 p
- Perlemuter Léon, Perlemuter Gabriel. Guide de thérapeutique. 6ème éd. Paris : Elsevier Masson, 2010, 2218 p
- Jean-Baptiste ED , Larco P , Charles-Larco N , Vilgrain C , Simon D ,Charles R. Glucose intolerance and other cardiovascular risk factors inHaiti. Prevalence of Diabetes and Hypertension in Haiti (PREDIAH) Diabetes Metab 2006
- http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs236/fr
- http://www.cdc.gov/diabetes/
Mon nom est aspirateur, ma fille de 18 ans, Tricia a été diagnostiquée d'herpès il y a 3 ans. depuis lors, nous allons d'un hôpital à l'autre. Nous avons essayé toutes sortes de pilules, mais tous les efforts pour se débarrasser du virus étaient vains. Les cloques ont réapparu après quelques mois. Ma fille utilisait des comprimés d'acyclovir 200 mg. 2 comprimés toutes les 6 heures et crème de fusitine 15 grammes. et H5 POT. Le permanganate avec de l'eau doit être appliqué 2 fois par jour mais tous ne montrent toujours aucun résultat. J'étais donc sur Internet il y a quelques mois, à la recherche de tout autre moyen de sauver mon enfant unique. à ce moment-là, je suis tombé sur un commentaire sur le traitement à base de plantes dr imoloa et j'ai décidé de l'essayer. Je l'ai contacté et il a préparé des herbes et me les a envoyées avec des directives sur la façon d'utiliser les herbes via le service de messagerie DHL. ma fille l'a utilisé comme dr imoloa dirigé et en moins de 14 jours, ma fille a retrouvé sa santé .. Vous devriez contacter le Dr imoloa aujourd'hui directement sur son adresse e-mail pour tout type de problème de santé; lupus, ulcère de la bouche, cancer de la bouche, douleurs corporelles, fièvre, hépatite ABC, syphilis, diarrhée, VIH / sida, maladie de Huntington, acné au dos, insuffisance rénale chronique, maladie addison, douleur chronique, maladie de Crohn, fibrose kystique, fibromyalgie, inflammatoire Maladie intestinale, mycose des ongles, maladie de Lyme, maladie de Celia, lymphome, dépression majeure, mélanome malin, manie, mélorhéostose, maladie de Ménière, mucopolysaccharidose, sclérose en plaques, dystrophie musculaire, polyarthrite rhumatoïde, maladie d'Alzheimer, maladie de Parkison, cancer vaginal, épilepsie Troubles anxieux, maladies auto-immunes, maux de dos, entorse dorsale, trouble bipolaire, tumeur cérébrale, maligne, bruxisme, boulimie, maladie du disque cervical, maladies cardiovasculaires, néoplasmes, maladies respiratoires chroniques, troubles mentaux et comportementaux, fibrose kystique, hypertension, diabète, asthme , Médiateur auto-immun inflammatoire arthrite. maladie rénale chronique, maladie articulaire inflammatoire, impuissance, spectre d'alcool féta, trouble dysthymique, eczéma, tuberculose, syndrome de fatigue chronique, constipation, maladie inflammatoire de l'intestin. et beaucoup plus; contactez-le sur email- drimolaherbalmademedicine@gmail.com./ également sur whatssap- + 2347081986098.
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