dimanche 21 octobre 2012

CANCER DE LA PROSTATE - PROSTATE CANCER

Le cancer désigne une prolifération anormale des cellules dans un tissu donné. Le cancer de la prostate est une anomalie touchant la glande prostatique qui fait partie de l'appareil reproducteur masculin. Les cellules de la glande se multiplient anarchiquement et modifient son aspect. A un stade avancé, ce cancer peut donner des métastases à divers endroits de l'organisme.

Le cancer de la prostate est l'un des plus fréquents chez les hommes. Il survient après 50 ans, et sa fréquence augmente avec l’âge.
Environ un patient de plus de 50 ans sur trois a des signes histologiques de cancer de la prostate selon l’association américaine d’urologie.
  • Pour les hommes de 60-69 ans, les taux d’incidence sont de 268 pour 100 000, pour atteindre des taux de 1 211,8 pour 100 000 pour la tranche d’âge la plus représentée des 75-79 ans.
  • Selon le CDC, aux États-Unis, il est le cancer le plus courant chez les hommes. En 2008, 214,633 cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués et 28,471 décès ont été enregistrés.
  • Selon l'HAS, en France, 71,000 cas de cancer de la prostate ont été diagnostiqués et 8,700 décès enregistrés en 2011.
  • Il n'y a pas de données officielles sur le cancer de la prostate en Haïti.


FACTEURS DE RISQUES DE CANCERS DE LA PROSTATE

  • Age : Les hommes âgés ont plus de risques de développer le cancer de la prostate
  • Les antécédents familiaux : Ils augmentent les risques de développer ce cancer de 2 à 5 fois
  • La race : Les Afro-américains ont plus de risques de développer ce cancer comparés aux américains natifs.
  • Les facteurs environnementaux, la diète, le tabagisme, la sédentarité sont d'autres facteurs de risques liés à ce cancer.


RAPPEL SUR LA PROSTATE


La prostate est uniquement présente chez l'homme. Elle est Située en avant du rectum, juste sous la vessie, elle a la taille et la forme d'une châtaigne, mesurant environ 3 à 4 cm de long et 3 à 5 cm de large. Chez l'homme jeune, la prostate fait environ 20 g.

Les vésicules séminales sont des glandes accessoires qui sont appendues à la prostate. La prostate et les vésicules séminales produisent le liquide séminal. Les canaux déférents qui proviennent des testicules amènent dans la prostate les spermatozoïdes qui sont mélangés au liquide séminal pour former le sperme qui passe dans l'urètre au moment de l'éjaculation.
La prostate entoure la partie initiale de l'urètre, le canal par où l'urine s'évacue de la vessie et qui se termine au bout de la verge. Elle n'a donc aucun rôle urinaire mais elle entraîne des symptômes urinaires car elle entoure donc l'urètre et peut le comprimer quand elle augmente de volume.
La prostate comprend en fait 4 zones : antérieure, périphérique, centrale et transitionnelle. C'est dans la zone périphérique, facilement palpable au toucher rectal, que se développent le plus souvent les cancers de la prostate. La zone de transition, qui entoure l'urètre, est l'endroit où se développe habituellement l'hyperplasie bénigne de la prostate (adénome), l'affection bénigne qui survient progressivement chez l'homme à partir d'un certain âge.

SIGNES ET SYMPTOMES DU CANCER DE LA PROSTATE

Le cancer de la prostate se développe silencieusement à ses débuts. Il n'y a presque pas de manifestations. Les signes et symptômes surviennent une fois que le processus tumoral commence à envahir la glande. Nous retenons :

  •  Besoin fréquent d’uriner, en particulier la nuit
  •  Besoin pressant d’uriner (urgence)
  • Difficulté pour commencer à uriner ou cesser d’uriner
  • Incapacité d’uriner (Rétention d'urine)
  • Faiblesse, la diminution ou l’intermittence du jet urinaire
  • Sensation de vidange incomplète de la vessie
  • Sensation de brûlure ou une douleur durant la miction
  • Présence de sang dans l’urine ou le sperme (Hématurie ou hémospermie)
  • Ejaculation douloureuse.


Dans les stades avancés, on peut avoir :
  • Forte douleur incessante au niveau du bassin, du dos ou des côtes
  • Perte de poids et d'appétit, de la fatigue, des nausées ou des vomissements
  • Faiblesse ou paralysie des membres inférieurs, souvent associés à la constipation

STADES DU CANCER DE LA PROSTATE

Le cancer de la prostate se développe localement pendant de nombreuses années. S'il n'est pas diagnostiqué et traité à temps, il se propage : 
  • En envahissant les tissus voisins
  • Par diffusion via les le système lymphatique
  • Par des métastases. 

La classification TNM, le score de Gleason, le score d’Amico permettent de définir les différents stades du cancer de la prostate:
T : Taille de la tumeur
N : Nodule (Diffusion vers les ganglions lymphatiques)
M: Métastases (Propagation à distance vers autres organes tels le foie, les poumons, les os, …)
T : tumeur primitive
T1 : tumeur non perçue au toucher rectal. Découverte par biopsies faites en raison d'une élévation suspecte du taux de PSA
T2 : cancer palpable au toucher rectal et localisé à la glande
T3 : cancer s’étendant en dehors de la prostate et/ou aux vésicules séminales
T4 : Envahissement des organes adjacents à la prostate (vessie, rectum, muscle).
N : Ganglions régionaux (Nodule) 
N0 : Pas d’envahissement lymphatique.  N1 : Envahissement d'un ou de plusieurs ganglions du petit bassin.
M : Métastase
M0 correspond à l'absence de métastases à distance et M1 à la présence de métastases en dehors du petit bassin (os, poumons, foie ou cerveau).

LE SCORE DE GLEASON
La classification de Gleason est fondée sur le degré de différenciation (degré d’agressivité) de la tumeur, coté du grade 1 à 5. C’est le résultat d’une étude au microscope des cellules cancéreuses, obtenues par des biopsies ou une ablation de la prostate, qui constitue un score, appelé score de Gleason.

Ce score est la somme des deux grades le plus fréquemment représentés dans la tumeur analysée. Il varie de 2 à 10. Le score de 2 correspond à une tumeur très proche d’un tissu bénin. Plus le score est élevé, plus la tumeur est agressive.

LA CLASSIFICATION D’AMICO
Les formes localisées de cancer de la prostate sont classées en fonction de leur risque évolutif à l’aide d’une classification appelée la classification de d’Amico.
Cette classification a établi 3 sous-groupes de cancers de la prostate localisés selon le risque de rechute (on parle de risque de rechute biologique 10 ans après un traitement local), c’est-à-dire 3 niveaux de risque de progression du cancer : un risque faible, un risque intermédiaire et un risque élevé.

DIAGNOSTIC DU CANCER DE LA PROSTATE


  • Toucher rectal
  • PSA (Antigène prostatique spécifique) Le dosage du PSA permet de détecter certaines anomalies de la prostate. Sa valeur élevée peut correspondre à une prostatite, une hypertrophie bénigne de la prostate ou un cancer. Sa valeur normale est inférieure à 4 ng/ml
  • Echographie endorectale de la prostate et biopsies
  • Scanner : utilisé pour détecter des ganglions ou l'extension du cancer à d'autres organes.
  • Résonance magnétique : Une IRM endo-rectale permet d'obtenir des images très précises du contour de la prostate et déceler une extension extra-prostatique du cancer.
  • Scintigraphie osseuse : Cet examen permet de détecter l'extension du cancer de la prostate aux os.
TRAITEMENT 
Le traitement du cancer de la prostate peut être utilisé seul ou associé. Il se fait en fonction du stade d’évolution de la maladie.  Il permet :
  • L’élimination de la tumeur
  • La réduction des risques de récidive
  • Le ralentissement du développement de la tumeur ou des métastases


LES DIFFÉRENTS TYPES DE TRAITEMENT

CHIRURGIE : Elle consiste à enlever la prostate par une opération appelée prostatectomie totale.

RADIOTHÉRAPIE : utilise des rayons pour détruire les cellules cancéreuses tout en préservant au maximum les tissus sains voisins. Il peut s’agir d’une radiothérapie externe ou d’une curiethérapie

CURIETHÉRAPIE : Traitement local du cancer qui a pour but de détruire les cellules cancéreuses au moyen de rayons produits par une substance radioactive placée à l’intérieur de la prostate. Cet implant, sous forme de grains ou de fils, est permanent ou temporaire.

CRYOTHÉRAPIE : Traitement local qui détruit les cellules cancéreuses par un froid intense. Guidé par une échographie, le médecin insère une sonde dans la prostate au travers de la peau entre les testicules et l’anus, afin de congeler la tumeur entre - 40 ° et - 60 °C.

HORMONOTHÉRAPIE est le plus souvent un traitement par des médicaments. Elle permet de freiner ou de stopper le développement de la maladie. Elle peut être utilisée seule ou en complément d’une chirurgie ou d’une radiothérapie.

Vous pouvez être traité par un ou plusieurs traitements combinés. Tous les traitements proposés peuvent avoir des effets indésirables (troubles urinaires et sexuels notamment).

LUTTE CONTRE LE CANCER DE LA PROSTATE

  • Si vous ressentez certains des signes et symptômes mentionnés plus haut, allez consulter votre médecin
  • Si vous avez des antécédents de cancer de la prostate chez votre père ou un frère, allez-vous faire dépister
  • Si vous avez plus de 40 ans, demandez à votre médecin d’évaluer votre prostate.

Dyemy Dumerjuste
D4-Fmss-UNDH

Références

jeudi 4 octobre 2012

GASTRIT



Gastrit la se yon enflamasyon pawa ki rekouvri anndan lestomak la. Se yon maladi ki frekan anpil nan peyi nou. Nou jwenn gastrit la sou de (2) fom :
  • Yon fom ki paret rapidman e ki evolye pandan kek edtan a kek jou (Gastrite aigue)
  • Yon lot ki evolye sou yon tan ki pi long (Kek mwa a plizye ane)


KEK FAKTÈ KI KOZ GASTRIT 

  • H. pylori ki se yon mikrob ki responsab anpil nan ka gastrit yo
  • Eksè nan manje (Nan yon resepsyon pa egzanp)
  • Eksè nan bwe alkol oswa lot sibstans ki ka irite lestomak la (kafe, tabak, epis, …)
  • Moun kap pran medikaman pou kalme doule san rete (Aspirin, Ibuprofen, ...)
  • Alèji a kek manje
  • Strès, gro operasyon chirijikal
  • Moun kap eseye touye tèt yo ki bwè asid batri oswa lot sibstans
  • Karans an vitamin B12, asid folik, ...


RAPÈL SOU ROL LESTOMAK LA NAN KO A

Lestomak la gen yon fom yon gro J. Li sitye nan rejyon epigastrik lan. Trou ki pou antre antre lestomak la rele CARDIA, lot ki soti an rele PYLORE. Lestomak la resevwa tout sak sot nan bouch lan ki desann nan ezofaj lan. Li jwe yon gro rol nan dijesyon an, li brase tout manje yo ansanm e kraze yo anvan yo desann nan res tib dijestif lan. Pawa lestomak lan gen anpek gland ladan l', sekresyon gland sa yo pemet lestomak la ranpli rol li pi byen.


KÈK SIY AK SENTOM KI PEMET NOU REKONET YON GASTRIT:
  • Doulè anba kè (rejyon epigastrik li)
  • Kè boule 
  • bouch pa gou 
  • Noze
  • Vomisman
  • Ko kraze


KOMPLIKASYON GASTRIT 
Konplikasyon gastrit yo vini lè moun pa janm wè doktè, oswa lè l' pa swiv konsey oswa trètman yo komsadwa.
  • Ilsè, ki se yonn nan gro konplikasyon Gastrit  
  • Emoraji (ilsè yo nan lestomak la ap senyen)
  • Pèforasyon
  • Kansè nan lestomak 
Kèk fwa, gastrit la evolye an silans, savledi moun la pa menm santi sa e tout bagay antre nan lod pou kont yo.

EGZAMEN KI KA BAY KÈK DETAY SOU GASTRIT LA
  • Sewoloji pou H. pylori
  • Endoscopie se yon egzamen ki pèmèt al gade andann lestomak pou wè si gen anomali nan pawa a oswa yon seyman kèlkonk


KOMAN PRIZANCHAJ GASTRIT LA FET :

Si yon moun prezante siy ak sentom nou te dekri piwo yo, li dwe al wè doktè.
Prizanchaj la fèt an fonksyon de koz Gastrit la. 

  • Si se yon medikaman oswa yon lot sibstans ki koz li, nou dwe kanpe sou yo.
  • Si se H. pylori ki koz li, nou dwe mete moun lan sou antibiotik.
  • Anti-asid, IPP yo (Inhibiteur de la pompe a protons : Omeprazole, lanzoprazole, ...), Panseman gastrik (Maalox, gastrogel) bay bon rezilta nan prizanchaj gastrit yo.

Nan kèk ka grav tankou :
  • Lè moun lan ap vomi anpil, yo dwe reyidrate l' an ijans
  • Lè moun lan ap senyen anpil, yo dwe transfize l'

Si gro doule yo, pran yon moun devan w', kisa w ka fe?
  • Ba li yon ti dlo sikre
  • Mennen l' lopital vit vit
  • Pa fose l' manje

Dyemy Dumerjuste
D4-FMSS-UNDH